La personne qui reçoit le soin est allongée, reste habillée et le praticien, assis auprès d’elle, pose ses doigts sur son poignet pour y lire les variations de son pouls pendant toute la séance. Le praticien cherche à détecter où une difficulté est localisée dans le corps et de quelle nature est la mémoire qui y est reliée.
Lors du soin, l’implication conjointe de la personne qui reçoit la séance et du thérapeute est primordiale. En identifiant les mémoires actives au plus profond de ses cellules, la personne qui bénéficie du soin fait des liens nouveaux entre sa souffrance d’aujourd’hui et les évènements du passé, apaise ses émotions et prend de la hauteur de vue. Ce travail ne doit toutefois pas être trop intellectualisé ; il est plus vaste que ce que l'analyse peut saisir.
Pour terminer, le thérapeute vérifie l’intégration, c’est-à-dire l’inscription corporelle d’une nouvelle élaboration du sens des expériences vécues. Cette intégration va se poursuivre pendant les mois qui suivront le soin.
En fin de séance, des émotions de tristesse ou de colère peuvent être présentes mais c'est, le plus souvent, une sensation de soulagement qui apparaît.